Une étude récente menée par l’Université de Portsmouth a révélé des informations significatives sur la relation entre l’exercice, la privation de sommeil et les performances cognitives (PC). L’étude, impliquant 24 participants dans le cadre de deux expériences, s’est concentrée sur l’impact de la privation partielle et totale de sommeil, ainsi que de l’hypoxie (faibles niveaux d’oxygène), sur les capacités cognitives.
Remarquablement, il a été découvert qu’une simple séance de vélo de 20 minutes pouvait améliorer considérablement la CP, quel que soit l’état de sommeil ou le niveau d’oxygène de l’individu. Cette recherche révolutionnaire, dirigée par le Dr Joe Costello de la School of Sport, Health & La science de l’exercice (SHES) a apporté une contribution substantielle à la compréhension de la manière dont l’activité physique peut compenser les déficits cognitifs provoqués par les facteurs de stress courants.
Les résultats mettent en évidence l’efficacité de l’exercice d’intensité modérée pour améliorer les performances cognitives, même dans des conditions de privation totale ou partielle de sommeil et d’hypoxie. La première phase de l’étude impliquait des participants limités à cinq heures de sommeil par nuit. Les résultats ont montré une PC incohérente au repos, mais une amélioration notable après l’exercice. La deuxième phase présentait un scénario encore plus difficile : les participants passaient une nuit sans sommeil et étaient ensuite placés dans un environnement hypoxique.
Malgré ces conditions, leurs performances cognitives se sont améliorées après l’exercice, soulignant la résilience du cerveau humain lorsqu’il est aidé par l’activité physique. Le co-auteur principal de l’étude, le Dr Thomas Williams, a souligné la pertinence de ces résultats dans des scénarios réels où la privation de sommeil coïncide souvent avec d’autres facteurs de stress. La recherche suggère que même dans des environnements où les niveaux d’oxygène sont réduits, comme à haute altitude, l’exercice peut améliorer les performances cognitives.
Cette découverte a des implications importantes pour divers groupes, notamment les athlètes, les grimpeurs, les skieurs, les parents de jeunes enfants et les travailleurs postés. Bien que l’étude offre des informations prometteuses, elle reconnaît également ses limites, principalement l’inclusion de jeunes participants en bonne santé. Des recherches plus approfondies avec un bassin de participants plus diversifié sont prévues pour approfondir la compréhension de la relation entre la PC et les facteurs de stress. L’étude, un effort de collaboration impliquant plusieurs universités, représente une avancée significative dans la recherche en sciences cognitives et en santé.