Ces dernières années, les écologistes ont pu affirmer l’existence de certaines espèces dont on croyait autrefois qu’elles avaient définitivement disparu de certaines zones de leur habitat. À titre d’exemple, en 2020, des chercheurs de l’université de l’ouest de l’Angleterre ont réussi à confirmer la présence de gorilles de plaine dans le centre de la Guinée équatoriale continentale. Au cours de cette année, des Babirusa, une espèce de porc sauvage du sud-est de l’Asie, ont été observés pour la première fois en 26 ans sur l’île de Buru, en Indonésie.
En installant des caméras dans les habitats sauvages, les chercheurs sont en mesure de recueillir des informations précieuses sur les animaux qui y vivent et sur le nombre d’animaux restants. Ceci est notamment important dans les zones soumises à une forte pression humaine, qui menace de plus en plus les différentes espèces animales.
En 2019, les chercheurs ont déployé 19 pièges à caméra dans le sud du Cameroun. Une observation d’un léopard adulte a été capturée par les pièges à caméra dans la région de Campo-Ma’an. Il s’agissait de la première observation d’un léopard depuis 20 ans. Les constatations ont été très utiles pour confirmer la présence de léopards dans la région, mais il reste encore beaucoup de travail à accomplir, selon Robert Weladji PhD, professeur de biologie à l’Université de Concordia.